Résultat du concours de Légende 1

Chers gens, c'est avec du retard (et entre deux baillements et une phrase pas bien française x]) que je vous annonce le nom du gagnant du concours de légende.

Mesdames Mesdemoiselles et messieurs, applaudissez Darknut! =D

Place à son superbe texte:


Cette histoire se déroule il y a bien longtemps, dans notre vallée perdue, bien avant la venue des hommes à la recherche du poison doré. A cette époque, des créatures légendaires peuplaient abondamment les plaines, les forêts et les montagnes de Spirit. Peu de sorciers avaient le courage de s’aventurer dans la grande forêt sur laquelle des créatures telles que les logortonebrosso régnaient en maître. C’est dans cet endroit que les arbres centenaires préservaient de la moindre goutte de lumière que naquit un être unique, un être qui ne nait qu’une fois tous les mille ans. Dans l’enfer vert de la grande forêt, personne ne remarqua jamais la présence des créatures qui la peuplait, du moins, pas avant que ces dernières leur ai sauté à la gorge. Dans un creux du plus grand arbre de la forêt, un petit tas de cendres abritait un seul et unique œuf. Il était rouge comme du magma en fusion et une étrange chaleur émanait de sa coquille. Une nuit particulièrement sombre où les nuages se vidaient de gigantesques trombes d’eau, l’oisillon sortit de sa coquille. Il était seul, sans frère et sans sœur, sans parent pour le réconforter et prendre soin de lui. Le petit pointa le bout de son bec en dehors de son nid de misère qu’abritait le tronc du grand arbre de la forêt. Il ne décela rien d’autre que d’effrayantes silhouettes grises et le bruit terrible de la pluie et du tonnerre. Il se blottit contre l’écorce de son protecteur et attendit que ce déluge cesse. Il patienta durant trois jours, il discuta silencieusement avec le grand arbre durant cette période d’attente qui était les premiers jours sa vie grise et terne. Au bout du troisième jour, les nuages s’en allèrent et laissèrent place à une sinistre brume qui enveloppait la forêt comme un serpent entoure sa proie. Le jeune oisillon décida de quitter son abri sans quoi, il mourrait de faim et de soif. Il n’en avait pas conscience mais, la faim et la soif n’était pas indispensable à sa survie. Il murmura un triste « adieu » au grand arbre et partit, sans pleurer et sans quitter le chemin boueux des yeux. Ce dernier le mènera sûrement vers la sortie de ce sinistre endroit. Il marcha durant trois jours, sans s’arrêter et en déjouant tous les pièges morbides de sa prison végétale. Sa vie ne semblait pas dépendre du hasard et même les plus grands prédateurs ne réussirent pas à ne toucher ne serait qu’une plume de son plumage. Au bout du troisième jour, l’oisillon discerna la lisière de la forêt. Il courut vers celle-ci et fut ébloui par la lumière des plaines de la vallée, il n’avait jamais vu quelque chose d’aussi beau; l’astre lumineux qui régnait sur les cieux était ses parents, il en était sûr ! Il essaya de battre de ses petites ailes pour le rejoindre mais il s’écroula pathétiquement après avoir tenter un décollage périlleux à l’aide d’un rocher. L’oisillon était jeune mais pas naïf, il savait bien qu’apprendre à voler sans aide serait trop dur. Il descendit ainsi vers un petit village qui abritaient les sorciers de la vallée. Il supplia les personnes qu’il croisa de l’aider mais personne ne voulut lui parler : les sorciers n’avait jamais un oiseau ressemblant à celui ci: son plumage était gris comme de la suie, son bec était crochu et informe et ses pattes maigrelettes l’enlaidissaient encore plus. Une telle créature était synonyme de malédiction pour la tribu. La bête fut chassée. Cette dernière, détruite par la solitude et le chagrin se réfugia en haut d’un arbre gigantesque semblable à celui qui avait assisté à sa naissance. Il mit trois jours pour atteindre son sa cime. Au bout du troisième jour, il arriva à l’extrémité de la branche la plus haute de l’arbre et contempla la vallée : il regarda longuement la grande forêt, les plaines de la vallée et les terres sacrées des sorciers puis il se mit à pleurer. Il pleura et pleura encore. Tant d’injustice et de solitude dans une simple vie lui avait donné envie de pleurer toutes les larmes de son corps. L’arbre s’embrasa mais personne ne vit jamais les flammes recouvrirent l’arbre. Celui-ci ne brula pas mais au contraire, devint majestueux. Ses branches s’emmêlèrent et formèrent une flamme. C’était le bûcher du petit oisillon, sa vie prenait fin alors qu’elle n’avait commencé que quelques jours auparavant. Les volutes de fumée prirent la forme d’un grand oiseau. On aurait dit qu’il se dirigeait vers le soleil bien que le vent soufflait à l’opposé de cette direction. On raconte que certaines personnes auraient aperçu un phénix perché en haut de l’arbre du feu en train de regarder le panorama avec un air triste. Bien sûr, tout ceux n’est qu’une légende mais… chaque légende possède une part de vérité…


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On notera que les garçons étaient plus inspirés que les autres, pour ce concours... xD
Bravo à Aven et Darknut! Personnellement, j'ai dû mal à dire quel texte je préfère! (dur dur de choisir, franchement, sur ce coup là, c'est presque du sadisme d'avoir des idées aussi bien trouvées! xD)

Félicitations! =]