Willys, parce que je veux le jouer ce frangin

Fiche de présentation des Maudits et Victimes:

~Nom: Willys Southmoon
~sexe: Masculin
~Maudits (humains) ou Victime (Animal)?: Maudit
Si Victime, espèce de l'animal:
~Âge: 18 ans

~Caractère (2 lignes complètes minimum):
Il serait plutôt du genre à se vexer pour un rien, s'il restait pour écouter les gens, tout du moins... Si quelque chose l'énerve, ce qui arrive généralement très rapidement, il risque de se montrer odieux ou de le faire savoir assez durement... A cause de l'éducation dure qu'il a reçu, Willys serait plutôt du genre à frapper d'abord, comme on le lui a appris, et analyser -non, même pas réfléchir- après, ce qui le fait passer parfois pour quelqu'un de violent, alors qu'en réalité, il préfère seulement avoir la paix. Il a du mal à accepter que tout ce qui est capable de parler son langage l'approche, sans doute par peur plus qu'autre chose, ayant déjà été blessé plus d'une fois par les propos tenus par son Maître. Quand il croise quelqu'un, au moindre geste hostile ou chaleureux de l'inconnu(e), Willys sait se montrer très menaçant, même s'il est plus craintif qu'autre chose, on lui a appris qu'il fallait faire face à tout, sans hésiter et tenir compte de ses sentiments.
Il a tellement dominé l'Esprit lié à lui que l'âme est plongée dans le mutisme et que le jeune homme n'a même pas conscience qu'elle existe vraiment...
Pour finir, point assez particulier, quand Willys reçoit un coup, en combat notamment, il plonge de plus en plus dans une sorte de folie, dans laquelle les sentiments n'ont plus aucune valeur et la douleur ne se ressent plus. Evidemment, cela ne dure qu'un temps limité.
Il fait tout pour éviter les dragons.
Il apparaît généralement comme quelqu'un de mauvais...

~Description Physique (2 lignes complètes minimum)
Poids plume, mesurant 1 mètre 78 environ.
Ses cheveux sont complètement blancs, comme la neige, et ce, pour une raison inconnue et depuis sa naissance. Ses yeux sont d'un noir tellement foncé que l'on a du mal à distinguer la pupille et que son regard n'a absolument rien de chaleureux...
Il possède une cicatrice en forme de croissant de lune et d'un rouge écarlate, sur la poitrine, au niveau du coeur. Il fait d'ailleurs tout pour ne pas que ça se sache.
Il porte très souvent une grande veste noire, qui lui arrive jusqu'aux chevilles, et qui lui sert généralement à dissimuler une épée qu'il garde toujours avec lui.


~Histoire (minimum 4 lignes complètes):


Pour moi, c'était juste une journée parmis tant d'autre, tout ce que j'avais jamais connu. Juste quatre murs de bois froids, qui constituaient à eux seuls une cage qui me retenait sans que j'en aie conscience. "Il" m'avait parlé d'un endroit que l'on appelait le monde, où vivaient des chasseurs et des chassés, en permanence et depuis l'aube des temps. Mais, pour moi, le monde, c'était juste cette pièce, à peine éclairée. Et, à côté, en traversant une porte, il y avait autre chose, que je n'avais jamais vu. Pour moi, je pense que c'était aussi le monde, mais pas le même que celui dans lequel je vivais.

Dans le monde, il y avait des personnes, mais aussi des animaux. Mais moi, je ne connaissais qu'une de ces personnes, celle qui venait parfois ouvrir la porte de mon monde de quatre murs et qui me parlait de choses qu'elle avait vues et que je ne connaissais pas. Cette personne, cet homme, je n'ai jamais su son nom... Mais il avait dit que c'était le Maître, et que moi, je m'appelais Willys, et ça, ça me suffisait. Tout du moins, ça m'avait suffit...

Oui, ça me suffisait... Dans mon monde, il n'y avait personne, mais c'était comme ça... Je ne connaissais pas autre chose, comment aurais-je pu désirer quelque chose dont l'existence m'était totalement inconnue?

Cependant, parmis tout ça, il y avait une chose... étrange, mais rassurante, sans doute... C'était juste une voix, timide mais douce, qui me parlait de temps en temps.
Pourtant, il n'y avait jamais personne avec moi...

Un jour, alors que le Maître venait comme d'habitude me donner à manger et me parler pendant quelques minutes du "monde extérieur", je me suis risqué à parler de cette voix...

Et je me souviens encore de la trace rouge et brûlante, laissée par la main de l'homme, sur ma joue...

"Il n'y a que les fous qui entendent des voix! Ose encore écouter ce que ce truc te dit, et tu verras ce qui va t'arriver... Je te le dis juste une fois, mais tu as plutôt intérêt à le retenir, cette voix, et tout ce qu'elle a bien pu te dire, ça n'existe pas et ça n'a jamais existé... Tu ne dois jamais l'écouter."

Le ton du Maître était menaçant, et même un gosse comme moi ne pouvait pas faire autrement que prendre ça au sérieux.

Et là encore, je me souviens de cette voix, qui était revenue plus tard et qui s'était voulue douce et réconfortante, alors que je pleurais comme seul un gamin de sept ans peut le faire... Je lui ai dit de se taire, que je savais qu'elle n'existait pas et que je n'étais pas fou. Elle a protesté, moi, j'ai ordonné. Elle est partie.



Dans la pièce où j'étais, il n'y avait personne, et pas grand chose non plus... J'avais pour seules affaires un bout de tissus rembourré, que l'on avait appelé peluche, et deux petites figurines de bois, l'un en forme de chien et l'autre en forme de chat.

Mais ça suffisait bien...

Un jour, la porte de ma petite prison s'ouvrit, et le Maître me fit passer la porte. Pour la première fois, mon monde s'ouvrait, et je m'apercevais qu'il ne se limitait pas seulement à quatre murs de bois mais qu'il s'agrandissait à chaque fois que je découvrais un nouvel endroit. Et là, j'étais dans une pièce plus grande, dans laquelle se trouvait une table de bois et quelques meubles.

Et, dans un coin, un bout de verre lisse et brillant renvoyait des images existantes. Le Maître, les meubles et... un petit garçon que je ne connaissais pas mais qui portait les mêmes vêtements et faisait les mêmes mouvements que moi.

Oui, c'était stupide, sans doute, mais je ne me connaissais pas.

Mais pourquoi j'étais là? Parce qu'on avait quelque chose à me faire faire, tout simplement. L'homme avait prévu de m'apprendre à lire et écrire, parce que ça, ce serait toujours un avantage.

Puis il me montra un livre, dans lequel était dessiné une bête énorme, un dragon, la gueule grande ouverte. Il était attaqué par des personnes qui lui faisaient face, sauf quelques un, au sol, au milieu de taches rouges. C'était juste une image, mais c'était effrayant.

"Ils sont... Morts, ces monsieurs...?"

Je me souviens, du Maître qui regardait les petits personnages d'un air dégouté, mais pas à cause de la mort exprimée sur l'image.

"C'étaient des imbéciles, des amateurs... Des bons à rien, pas fichu de vaincre ce dagon. Mais toi, tu feras mieux... Enfin, c'est tout dans ton intérêt..."

Il me regardait, son unique oeil visible -l'autre caché par un bandeau- me fixant froidement.

"Moi...? Mais... J'veux pas faire ça!"

Je savais juste que j'avais peur...

"Oh que si..."

J'ai eu mal, très mal. Le Maître n'avait pas bougé, il ne m'avait pas touché. Et pourtant, c'était horrible, cette sensation de brûlure, sur la peau, vers le coeur.

"Je sais que tu as une belle cicatrice à cet endroit là... N'oublie jamais que si tu tentes de désobéir, en ce qui concerne la chasse aux dragons, ça pourra te tuer, pour peu que je le veuille..."

L'homme parlait comme s'il annonçait simplement que l'eau tombait des nuages... Il se leva, lâcha par terre ma figurine en forme de chien, que j'avais gardé pendant la leçon, et l'écrasa, brisant le bois de l'objet.

"Ici, tu es le jouet, le chien... Et je suis ton maître."



Le Maître m'avait clairement fait comprendre ce que je représentais pour lui, et je n'avais d'autre choix que de m'y plier et d'accepter. Sans cesse, il me répétait les mêmes choses, ce que je devais faire, ce que j'allais faire, à qui je devais obéir correctement, ce qui allait m'arriver si je ne le faisais pas.

Un jour, alors que j'arrivais à lire à peu près correctement, je décidai de prendre un livre dont la couverture me plaîsait, et de déchiffrer quelques pages.

Dedans, on parlait de "famille", "père", "mère", "frère"... Ca n'était pas la première fois que je lisais ces mots, mais je me rendais soudainement compte que je n'arrivais pas à leur donner un vrai sens. Mais ça avait l'air tellement fabuleux et irréel...

Je questionnai le Maître, qui me répondit d'une voix neutre, en haussant les épaules.
"Pour les parents, ce sont juste des gens qui s'occupent de gamin, dans ton genre, sauf que toi, t'en a pas besoin. Pour le frère... Bah, là, ça te servira déjà plus... 'Fin, c'est bien parce que tu vas le rencontrer un jour que je dis ça... C'est tout."
Dit de cette manière, je ne savais pas comment réagir, si c'était bien ou non.



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~Espèce de l'Esprit lié: Chat
~Nom de l'Esprit lié: Wind
~Sexe: Féminin

~Caractère de l'Esprit: (2 lignes minimum)
Ayant été chat domestique, elle craint moins les humains que ses congénères des forêts et montagnes. Une fois qu'elle s'est attachée à quelqu'un, impossible de l'en décrocher, ce qui lui donc donne une nature fidèle envers ses maîtres. Malheureusement pour elle, elle a toujours été plus dominée que dominante et n'a pas su faire face à Willys et surtout, au Maître, cause de tous leurs soucis. Cependant, il lui arrive de se faire entendre quelque fois, souvent pour tenter désespérement de raisonner le jeune homme, ce qui s'avère on ne peut plus difficile... Mis à part ça, Wind n'est pas agressive pour un sou (même si avant, ça l'amusait énormément de partir enquiquiner les oiseaux dans leur nid) et serait plutôt du genre à dormir-manger-dormir-manger...


~Description Physique de l'Esprit: (idem)
Elle est de taille moyenne (pour un chat) et est assez frêle et légère. Son pelage est mi-long, écaille de tortue, dont la couleur dominante et le noir. Ses yeux sont gris métallique, d'une couleur qu'on ne peut voir que chez les animaux. Ses griffes lui permettaient de bien s'accrocher à l'écorce des arbres, ce qui pouvait toujours servir pour aller faire un petit coucou à quelques gentils zoziaux en haut des petits chênes... Ses coussinets sont roses et ses moustaches bien noires.

~Histoire de l'Esprit (facultatif): Je me sens subitement gagnée par une flemme monumentale... ^^"

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~Code de validation: C'est bizarre, je le connais comme si je l'avais écrit... De même pour le règlement et l'histoire
~Disponibilité: Le plus souvent possible

Autre: Pour le "monsieurs", le premier qui me fait une remarque là dessus, je lui demande simplement comment lui il disait, vers 8 ans xD
Et, pour ceux qui n'auraient pas compris, allô Spirit, ici Zigza =] (qui se ramène avec le frangin à Chrys xD)
Et... J'suis ignoble... T3T

Place n'au cas où